Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui confirma mes conjectures. Il contenait ces mots :

« Je me suis procuré l’argent ; je me suis assuré de notre agent. C’est un démon incarné, mais son courage et son intrépidité ne peuvent être révoqués en doute. Promenez-vous dans le cloître demain soir. Quelqu’un touchera votre robe ; saisissez son poignet gauche, ce sera le signal. S’il hésite, dites-lui à l’oreille : Juan ! Il répondra Alonzo. C’est là votre homme. Suivez ses conseils. Il vous fera connaître toutes les démarches que j’ai faites. »

À la lecture de ce billet, il me semblait être devenu une machine montée pour remplir certaines fonctions auxquelles sa coopération est inévitable.