Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/93

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bres et lugubres, quand il répéta les mots : « Nous séparer, jamais : je dois être à jamais près de vous. » Et le son grave de sa voix retentit comme le tonnerre dans l’église. Un grand silence suivit. Il resta dans la même position, et je n’eus pas la force de changer la mienne. L’horloge sonna trois heures, et me rappela que le temps de ma prière était écoulé. Nous nous séparâmes, et nous sortîmes de l’église par des chemins opposés. Les deux religieux qui devaient me remplacer arrivèrent heureusement un peu tard ; l’un et l’autre étaient accablés de sommeil, de sorte qu’ils ne firent pas attention à nous.

Je pourrais aussi facilement mettre de la suite dans la description d’un songe,