Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/137

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maladie, rafraîchir les feux qui brûlent dans un cœur ulcéré, ranimer le corps exténué par la faim, mais surtout, surtout, éteindre les flammes des passions illicites ? »

Immalie pâlit à cette énumération de maux dont elle n’avait aucune idée. À la fin, elle dit que partout où elle irait, elle apporterait des fleurs, et qu’elle ferait asseoir les malheureux sous l’ombre du tamarin. Quant à la maladie et à la mort, elle ne savait pas ce que cela voulait dire. « C’est peut-être comme les fleurs que je vois souvent languir, et d’autrefois se faner pour ne plus revenir. Mais, » ajouta-t-elle après avoir réfléchi un moment,