Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/148

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tranger lui avait donné quelque idée des liens de la parenté.) « Pourrais-je boire encore le lait de la noix de coco, si lui n’était plus en état d’en goûter ? Je commence maintenant à comprendre ce qu’il m’a dit… Penser est donc souffrir !… Et le monde des pensées doit être aussi le monde des souffrances ! mais que ces larmes sont délicieuses ! autrefois je pleurais de plaisir ; ah ! je vois maintenant qu’il y a une peine plus agréable encore que le plaisir, et cette peine, je ne l’avais jamais éprouvée avant de l’avoir vu. Oh ! qui pourrait, en renonçant à la pensée, renoncer au plaisir de pleurer ? »

Cependant Immalie ne passa pas uniquement dans les réflexions l’intervalle