Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/167

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res dont vous êtes, sans contredit, la plus aimable. Elle enseigne que l’homme aura d’autres compagnes dans le monde des âmes, et elle ne dit pas bien clairement si jamais les femmes y arriveront. Aussi vous devez voir quelques-unes de ces créatures délaissées, errantes parmi les pierres qui marquent le lieu où reposent les morts ; elles répètent des prières pour les âmes qu’elles n’osent espérer de revoir. D’autres, âgées et dans l’indigence, assises aux portes de la mosquée, lisent à haute voix des passages d’un livre qu’ils appellent le Koran, non dans la vue d’exciter la dévotion, mais dans l’espoir d’obtenir une faible charité. »

À ces mots désolans, Immalie qui