Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/168

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avait en vain cherché dans ces divers systêmes cette espérance et ces consolations, dont son esprit si pur et son imagination si vive lui démontraient également la nécessité, éprouva une invincible répugnance pour toute religion ; car on les lui peignait sous des couleurs qui ne lui offraient qu’un hideux tableau de sang et de cruauté, renversant tous les principes de la nature, et rompant tous les liens du cœur.

Elle se jeta par terre, et s’écria : « Il n’y a point de Dieu, s’il n’y en a point d’autre que le leur ; » puis s’étant levée pour jeter un dernier regard sur ce qu’elle venait de voir, dans l’espoir que ce ne serait qu’une illusion, elle