Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/234

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Immalie frémit en sentant sa main qui la saisissait avec force. Elle essaya vainement de découvrir l’expression de sa physionomie, mais elle comprit assez son danger pour s’arracher de ses bras.

« Adieu, pour jamais ! » s’écria l’étranger en s’éloignant d’elle à son tour.

Immalie, épuisée par l’émotion et la terreur, était tombée, privée de sentiment, sur un des monticules de décombres qui couvraient le sentier de la pagode ruinée. L’étranger revint ; il la souleva dans ses bras ; ses longs cheveux noirs les couvraient ; elle n’avait plus de mouvement ; sa joue froide et décolorée s’appuyait sur son épaule.

« Est-elle morte ? » murmura-t-il tout