Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/38

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moment peu disposés à ce service. Ils essayèrent de charger ; mais au milieu du peuple qui s’attachait à leurs chevaux, ils ne purent pas même se ranger en bataille et la première grêle de pierres les mit dans un désordre complet. Le murmure étouffé d’un petit nombre était devenu le cri général de tous. « Livrez-le-nous, nous voulons l’avoir. » Et en disant cela ils se pressaient comme les flots qui, dans la tempête, attaquent le vaisseau échoué.

Quand les soldats se furent retirés, une centaine de prêtres entourèrent le malheureux, et avec un désespoir généreux, ils s’exposèrent à la fureur de la multitude. Le grand inquisiteur se hâta de courir au point menacé et se plaça à