Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/57

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prévenir du danger que vous courrez s’il vous arrivait jamais, à quelque époque que ce fût, de donner asile à un prisonnier de l’Inquisition, à un ennemi de la sainte Église. Votre maison sera rasée, à la vérité, et ce sera la moindre des peines que vous encourrez. » L’inquisiteur prononça ce qui suit en élevant la voix, et en mettant une pause après chaque clause de la sentence, sans doute dans l’intention d’augmenter l’effroi du Juif, et d’en calculer l’étendue. « Vous serez conduit en prison, comme soupçonné d’être un Juif relaps ; votre fils sera renfermé dans un couvent, afin de l’éloigner de l’influence pestilentielle de votre présence, et tout