Page:Maupassant – Chronique, paru dans Le Gaulois, 14 avril 1884.djvu/17

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Il demeura inébranlable dans son raisonnement :

— L’enfant m’appartenait, puisque je l’avais sauvé.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le tribunal ayant remis à huitaine son arrêt, je n’ai point su le jugement.

Une cause pareille, en France, serait devenue une cause célèbre, comme celle de La Pommerais ou de Mme Lafargue. En Italie, elle est passée inaperçue. Chez nous, cet homme aurait été sans doute condamné à mort. Là-bas, il a peut-être été condamné à un an de prison comme la vitrioleuse ou le mari à détente de ce mois-ci.

guy de maupassant