Page:Maupassant – Chronique, paru dans Le Gaulois, 14 avril 1884.djvu/3

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Dans le premier cas, un médecin, passant de la brune à la blonde, est la cause de cette affreuse vengeance, pire que la mort. Une pauvre fille, défigurée, devenue hideuse, portera jusqu’à ses derniers jours les marques horribles de l’infidélité bien excusable d’un homme.

Quel est donc le coupable, s’il y en a un ? L’homme assurément !

Il vient, comme témoin, déposer sur les faits.

Or, la seule, la vraie condamnée, la grande punie, c’est l’innocente.