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Page:Maupassant - Conte de la bécasse, 1906.djvu/275

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saint-antoine

le regardait, s’attendant à le voir écharper le Prussien ; mais il se contenta de serrer la main du maire qui lui dit : « En v’là un pour toi Saint-Antoine. Ils sont venus c’te nuit. Fais pas de bêtises surtout, vu qu’ils parlent de fusiller et de brûler tout si seulement il arrive la moindre chose. Te v’là prévenu. Donne-li à manger ; il a l’air d’un bon gars. Bonsoir, je vas chez l’s’autres. Y en a pour tout le monde. » Et il sortit.