d’autres choses encore sont blâmées dans ce ballon d’un nouveau type que nous allons expérimenter avec tant de bonheur et de succès.
Il grossit toujours, lentement. On y découvre de petites déchirures faites pendant le transport ; et on les bouche, selon l’usage, avec des morceaux de journal appliqués sur la toile en les mouillant. Ce procédé d’obstruction inquiète et émeut le public.
Pendant que le capitaine Jovis et son personnel s’occupent des derniers détails, les voyageurs vont dîner à la cantine de l’usine à gaz, selon la coutume établie.
Quand nous ressortons, l’aérostat se balance, énorme et transparent, prodigieux fruit d’or, poire fantastique que mûrissent encore ; en la couvrant de feu, les derniers rayons du soleil.
Voici qu’on attache la nacelle, qu’on apporte les baromètres, la sirène que nous ferons gémir et mugir dans la nuit, les deux trompes aussi, et les provisions de bouche, les pardessus, tout le petit matériel que peut contenir, avec les hommes, ce panier volant.
Comme le vent pousse le ballon sur les gazomètres, on doit à plusieurs reprises l’en éloigner pour éviter un accident au départ.