Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/43

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parfum léger, le parfum fuyant d’une corbeille de pêches.

Le Rosier en prit une et la mangea à pleines dents, bien qu’il eût le ventre rond comme une citrouille. Puis tout à coup, affolé de joie, il se mit à danser ; et quelque chose sonna dans sa veste.

Il fut surpris, enfonça ses mains en ses poches et ramena la bourse aux cinq cents francs qu’il avait oubliée dans son ivresse ! Cinq cents francs ! quelle fortune ! Il versa les louis sur le