Page:Maupassant - Mont-Oriol, éd. Conard, 1910.djvu/88

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ments, et las aussi de n’être guère payés à la fin du mois, Petrus Martel complétant toujours leur traitement avec des paniers de vin ou des litres de liqueurs que ne consommeraient jamais les baigneurs.

À travers le bruit du concert, on distinguait aussi celui du billard, le heurt des billes et les voix annonçant : « Vingt, vingt et un, vingt-deux. »

Andermatt et Gontran montèrent. Seuls, M. Aubry-Pasteur et le docteur Honorat buvaient leur café à côté des musiciens. Petrus Martel et Lapalme jouaient leur partie acharnée ; et la caissière se réveilla pour demander :

— Qu’est-ce que désirent ces messieurs ?