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Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/32

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les plus chauds n’arrivent qu’après le ſolſtice d’été, & qu’ils arrivent d’autant plus tard que les climats ſont plus froids. Cela eſt connu de tous les phyſiciens, & de tous ceux qui ont voyagé vers les poles. Dans l’hémiſphère ſeptentrional, on voit ſouvent en plein ſolſtice la glace couvrir encore des mers, où un mois après on n’en trouveroit pas un atôme : on y reſſent même de grandes chaleurs ; & c’eſt dans ce tems-là, c’eſt-à-dire, au tems