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Page:Maupertuis de - Oeuvres - T2 - 1768, Lyon.djvu/390

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ordre, & fit voir ſa dépendance avec les autres & avec le tout. Examinant enſuite ce qui pouvoit manquer à chacune, il le fit avec toute la profondeur de ſon eſprit, mais dans toute la généralité qui convenoit à la grandeur de ſon plan. Je ne veux ici que fixer vos regards ſur quelques recherches utiles pour le genre humain, curieuſes pour les Savans, & dans leſquelles l’état où ſont actuellement les Sciences ſemble nous mettre à portée de réuſſir.

Comme perſonne ne fait mieux que vous juſqu’où s’étendent nos connoiſſances perſonne auſſi ne jugeroit mieux de ce qui y manque, & des moyens pour remplir ce vuide, ſi des ſoins encore plus importans permettoient à votre vue de ſe tourner de ce côté-là : mais puiſqu’un eſprit tel que le vôtre ſe doit à tout, & ne ſe doit à chaque choſe qu’à proportion du degré d’utilité dont elle eſt, permettez-moi de vous envoyer ces réflexions ſur les progrès dont il me ſemble qu’actuellement les Sciences auroient le plus de beſoin ; afin afin que ſi vous portez