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Page:Maupertuis de - Oeuvres - T3 - 1768, Lyon.djvu/452

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par lesquels ces différentes écritures ont passé : la première écriture ne consista qu’en figures naturelles ; c’est l’état où était encore l’écriture chez les Mexicains lorsque Cortez y arriva. Cette écriture devint plus étendue par les signes de convention qu’on y ajouta ; telle vraisemblablement elle était en Egypte lorsqu’on grava les inscriptions des obélisques. Enfin cette écriture a pris le dernier degré de perfection, lorsqu’au lieu de figures naturelles, on n’a plus fait usage que de simples signes de convention, dont les combinaisons exprimaient les idées complexes auxquelles ils se rapportaient ; et c’est là le point où l’écriture se trouve encore aujourd’hui chez les Chinois.

XXIII — Au Pérou, l’on avait une autre espèce d’écriture, qui marque moins de génie que toutes les précédentes, mais qui ne nous a paru devoir être citée qu’après elles, parce qu’elle était moins naturelle. Cette écriture ne consistait qu’en un seul signe répété autant de fois qu’on en était convenu pour exprimer chaque chose.