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A THEODORE MA URER pour ses sonnetssur LES FEMMES DE SHAKSPEARE. La source est pure et bien choisie Qu’offre à ta Muse ce géant. Bois encore. Ta poésie Grandit, Shakspeare l’agréant. Ce prodigieux faiseur d’âmes, Plus harmonieux qu’un amant, Trouva des noms divins de femmes Qui charment éternellement. Tu les connais et tu les chantes Ces fleurs d’esprit, ces fleurs d’amour Que le heurt des choses méchantes Incline ou blesse sans retour ;