Page:Maurer - Les Femmes de Shakespeare, 1901.djvu/15

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8 A ThéodoréMaurer Ces princesses au coeur farouche, Exhalant, en disant la leur, La plainte humaine par leur bouche De passion et de douleur ; Les jeunes, les blanches, les mortes, Celles d’hier et d’autrefois, A qui le rêve ouvre ses portes Pour la musique de leur voix... Dis-nous combien elles sont belles, Puisque ton vers en est plus beau, Touchant la poudre de leurs ailes Ou la cendre de leur tombeau ! ALBERTMÉRAT.