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personne ne connaissait l’adresse du percepteur, où il y avait moins de fonctionnaires, qui étaient mieux payés, où l’incidence fiscale n’était pas déterminante dans l’Économie.

Je vaudrais que la France retrouve cette ambiance délicieuse que bien peu soupçonnent, et à cette œuvre pie je serais heureux d’apporter ma contribution personnelle, seul impôt direct que je paierai de bon cœur.

Et enfin, je souhaiterais que le développement de mes idées sur les impôts, ait convaincu le lecteur et surtout le législateur de la profondeur et de la sagesse de l’adage que je rappelais au début de ce chapitre et qui a souvent provoqué des sourires :

« Il faut demander plus à l’impôt et moins au contribuable. »