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gouvernement, et il faudra bien que le peuple français se décide, un jour ou l’autre, à se donner une véritable Constitution.

J’en ai fini avec les lois fondamentales de la Nation, compatibles avec le libéralisme. D’aucuns me diront qu’il n’y a rien de changé. C’est une erreur. Le cadre ancien est conservé, mais les acteurs qui s’y meuvent sont tout différents, et c’est là l’essentiel.

Mon projet a le mérite de ne pas trop bouleverser les habitudes. J’ai pu l’exposer en quatre pages, ce qui est l’indice de sa simplicité.

D’autres, voulant mieux faire, consacreront, au leur, quatre volumes. Mais ils démoliront tout, et j’ai bien peur qu’en fin de compte, on ne trouve plus que :

« Un horrible mélange d’os et de chairs meurtris… que des chiens dévorants se disputaient entre eux » !

La Concurrence.

La concurrence est un des leviers de commande les plus puissants de l’Économie libérale. Elle devait donc être considérée comme l’ennemi n° 1 par le dirigisme qui, sous les séduisants prétextes de régularisation, de normalisation, ne tend rien moins qu’à sa suppression. Chaque fois qu’une organisation possède une parcelle de la puissance publique, son idée maîtresse est de créer des monopoles d’où la concurrence est bannie.