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a sacrifiée en 1940, en même temps que la C. G. T., par le jeu bien démocratique des compensations. La C. G. P. F. fondée en 1936, était un organisme trop lourd, sans doctrine, sans traditions, et qui faisait double emploi avec les Chambres de Commerce. Je ne la regrette pas, car, de même que la C. G. T. était noyautée par les communistes, la C. G. P. F. était truffée de dirigistes, qui tendaient à fonctionnariser l’Économie.

Les Chambres de Commerce.

J’ai fait allusion aux Chambres de Commerce, et, comme beaucoup de nos néo-organisateurs n’ont pas la moindre idée de leur rôle, je crois bien faire en leur décrivant la place qu’occupent ces Chambres dans l’organisation de l’Économie libérale.

Héritières d’une forte tradition, puisque la doyenne, la Chambre de Commerce de Marseille, remonte à 1599, elles tiennent leur Charte moderne de la loi organique du 9 avril 1898.

Ce sont des organismes interprofessionnels, à compétence locale, mais dont l’assemblée des Présidents représente toute l’Économie française.

Leur mission principale est d’éclairer les Pouvoirs Publics sur toutes les questions économiques, de mettre à la disposition des entreprises un ensemble complet de services, de faciliter l’enseignement commercial. Par la