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marrage d’une industrie nouvelle par des tarifs dégressifs au fur et à mesure que le temps s’écoule.

Quant au rôle de l’État, il est très net. Il doit, avant tout, favoriser l’Exportation en concluant des traités de commerce aussi avantageux que possible avec les pays étrangers. Et pour cela il doit reviser son tarif douanier dans le sens de la modération. Il doit réorganiser son réseau d’Attachés Commerciaux en le rendant plus efficace qu’avant la guerre. Il doit faire l’impossible pour relever au plus vite la marine marchande, reconstruire les ports et les docks détruits, développer l’aviation civile et les relations postales avec l’Étranger.

Besogne gigantesque, et qui nécessitera toute l’énergie d’un gouvernement digne de la France alors que je dénonce, dès maintenant, comme coupables de haute trahison envers le pays, tous les criminels qui, sous couleur de dirigisme, voudront imposer au Commerce Extérieur des contraintes mortelles pour son développement.

Les Transports.

Peut-être suis-je qualifié pour en parler, car, sauf l’autogyre et le planeur, je crois avoir utilisé tous les modes de transport, depuis l’époque où je prenais la diligence entre Saint-Claude et Chamlpagnole, jusqu’au jour où je traversai l’Atlantique en dirigeable.

Mon industrie est intimement liée à celle des transports, et toute ma vie a été consacrée à leur amélioration. Ma pensée s’est toujours attachée passionnément à ce problème vital. Car, et j’y insiste avec énergie, la tâche capitale qui s’imposera, de toute urgence, après la guerre,