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Page:Maurice Joly - Recherches sur l'art de parvenir - Amyot éditeur - 1868.djvu/44

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n’est qu’un jeu de passions et d’intérêts privés, par un bonheur providentiel pour les hommes d’État, les premiers ministres, les princes et les hommes de génie qui, grâce à Dieu, ne manquent guère, le gros du public n’en veut rien croire. Les révolutions sont pour lui des explosions de principes. II répète doctement qu’on n’arrête pas les révolutions ; par Dieu cela dépend de la main, braves gens ! Il veut qu’il y ait une idée nationale, internationale, philosophique ou humanitaire dans toute guerre qui peut engager la vie d’une génération. Le sang féconde, pense-t-on. Certainement si on sème du chanvre ou de la betterave dans le champ où s’est livrée la bataille.