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Page:Maurice Leblanc - La Barre-y-va.djvu/82

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— Et si on les attaque encore, les malheureuses ?

— Rien à craindre.

— Pourquoi ?

— Il est convenu avec le fantôme de la Barre-y-va qu’il nous avertira d’abord.

— Comment ?

— En tirant sur toi. »

Raoul saisit le brigadier par l’épaule et lui dit à l’écart :

« Ouvre bien tes oreilles, Béchoux, tâche de comprendre et admire la façon géniale dont je vais travailler. Ce sera long, très long. Une heure de séance peut-être. Mais je crois que le résultat sera précieux… j’en ai l’intuition. Ouvre tes oreilles, Béchoux. »


VIII

LE TESTAMENT


Maitre Bernard entra dans ce salon où il avait l’habitude de venir du temps de son client, M. Montessieux, et présenta ses hommages à Bertrande et à Catherine. Il les fit asseoir, puis il tendit la main à Raoul.

« Je vous remercie de m’avoir envoyé l’adresse de ces dames. Mais pouvez-vous m’expliquer ?… »

Raoul l’interrompit.

« Je crois, maître, que l’explication doit être donnée surtout par vous… au cas, bien entendu, où il se serait passé quelque chose de nouveau depuis notre entretien. »