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Page:Maurras - L’Avenir de l’Intelligence.djvu/245

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leur principe commun

désiré, peut-être voulu. L’auteur connaît son temps. Elle le traîne au sillage de son parfum.

Seule, Mme de Régnier, magnifiquement douée pour un art classique, dédaigna un peu ce moyen de nous intéresser à sa poésie. Elle se rattrape autre part. Sa prose multiplie ces coquetteries d’invention, ces gamineries du langage, d’où rejoindre et passer la malignité de ses sœurs. Installées sur la gabarre de leur vieux maître, elles cinglent, voiles ouvertes, d’un cœur où le pervers est loin de chasser le naïf, sur le fleuve de la « damnation » esthétique, « au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ».