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Page:Maxine - La blessure, 1932.djvu/157

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LA BLESSURE

de larmes ! Vous, qui ne vouliez plus me revoir ! Vous avez une mine superbe… et vous n’avez pas l’air du tout malheureux !

— Je ne le suis plus !

— Consolé ?

— En grande partie consolé… et vous le comprendrez lorsque je vous aurai expliqué les choses !

— Venez vous asseoir, dit-elle l’entraînant vers un canapé, il y a si longtemps que nous sommes séparés et nous en avons tant et tant à nous dire !

— Isabelle, commença le jeune homme, gardant dans les siennes la main de la jeune fille, après l’adieu que je vous ai envoyé et que je croyais final, j’ai passé des jours tellement noirs, tellement dénués d’intérêt, que je me demandais comment je pourrais continuer à vivre ainsi sans vous !

Puis, je me suis mis à l’ouvrage et dans un travail absorbant j’ai occupé mon esprit et endormi un peu mon désespoir… j’ai pris les distractions que je savais m’être le plus réconfortantes, la musique m’a fait passer de belles heures et aussi la lecture… Cet été, avec mon auto, j’ai fait de nombreuses petites randonnées à Val-Ombreux, au vieux presbytère, le home de mon adolescence…

— Ce bon monsieur Roussel vous aime tant ! Il