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LA CACHE AUX CANOTS

littéraires, du naturel et de la bonhomie ; l’enfant ne doit pas s’apercevoir qu’il lit, mais plutôt voir, être présent, prendre part à l’action. — « On dirait que cela se passe à la maison », c’est le mot ingénu d’un lecteur de Maxine, et c’est un éloge peu banal.

Depuis quelques années, la littérature pour enfants a pris, en notre province, un essor des plus consolants. Plusieurs de nos bonnes plumes ont tenté l’aventure avec succès.

Dans cette méritante phalange, Maxine occupe sans conteste une place de choix tant pour la quantité que pour la qualité de ses écrits.

Il me semble que pareil mouvement, d’une si réelle opportunité, devrait rencontrer l’encouragement du public.

Ainsi que la suggestion en a été faite et réitérée, nos commissions scolaires dans l’achat des livres de récompense, devraient donner la préférence et faire plus large encore la part de nos auteurs et éditeurs canadiens. Fallut-il faire de plus grands déboursés, l’écart défavorable serait amplement compensé par le fait que l’argent dépensé reste au pays et favorise les nôtres.

Pour revenir à « La cache aux canots », je ne commettrai pas la maladresse de dévoiler à l’avance ses attrayantes péripéties ; je laisse au lecteur d’en savourer l’intérêt.

On me permettra toutefois d’en souligner un détail qui n’est pas dénué d’apropos : l’influence