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Page:Maxine - La cache aux canots, 1939.djvu/130

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XV

RÉVEIL DES IROQUOIS — VAINE POURSUITE



LES FUGITIFS étaient partis depuis déjà quelque temps et la plupart des Iroquois dormaient encore, cuvant leur vin ; d’autres commençaient à ouvrir les yeux. Loup-Cervier et son frère, complètement dégrisés, s’aperçurent avec stupeur de l’absence des Français…

Poussant des cris de rage, ils éveillèrent les dormeurs et leur apprirent qu’ils avaient été joués !

Le chef se refusait à croire la chose possible ; Loup-Cervier l’amena sur le rivage ; le jour commençait à paraître et l’on pouvait vaguement distinguer, au loin, sur le lac, une suite de canots :

— Vois ! Ils fuient, ils vont descendre la petite rivière !

— Ils avaient donc des canots ! s’écria rageusement le chef, et nous qui n’en avons pas, ici !