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V

PRISONNIER



LORSQUE Marc reprit pleinement ses sens, plusieurs semaines plus tard, il n’était plus à bord d’un vaisseau.

Son regard chercha autour de lui… rien ne lui était familier. Il était couché dans un lit pauvre mais propre, qui se trouvait à l’extrémité d’une grande chambre qui semblait être une cuisine ; une femme blonde au teint animé allait et venait dans la pièce, tout en jetant souvent les yeux sur un berceau, où s’agitait un bébé.

Marc éprouvait trop de bien-être pour s’étonner… il s’étira, se retourna et se rendormit encore…

Au bout d’une heure, il s’éveilla de nouveau au bruit de vaisselle et de coutellerie qui annonçait un repas et alors il constata qu’il avait faim… Soudain, se rappelant son ami Le Bourru, il appela : « Martin !»

La jeune femme s’approcha vivement de lui :

Well, laddie, better at last ?[1] dit-elle.

Marc la regarda et sourit sans comprendre ce qu’elle disait…

  1. Eh bien, petit garçon, enfin mieux ?