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LA HURONNE

— C’est la parole de Dieu, Martin, c’est l’Évangile… Que ce soit en anglais ou en français, qu’importe… Ce livre ne peut que vous aider, dit-elle. Et lorsque Marc eut traduit ces paroles, le mourant lui dit faiblement :

— Merci… merci. Regardant ardemment la jeune femme il lui indiqua Marc d’un air anxieux… Elle comprit, et avec un geste de protection, elle plaça sa main sur la tête de l’enfant qui pleurait tout bas.

Le visage du vieux matelot exprima alors la paix, ses yeux se fixèrent longtemps sur le petit mousse agenouillé, puis un long soupir s’exhala de sa poitrine… Martin Le Bourru était mort.