Page:Maxine - Le tambour du régiment, 1935.djvu/82

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— Oui…

— Eh bien, nous étions à en cueillir, Fairy et moi, quand tout-à-coup, nous avons entendu un bruit de sonnettes… un serpent rampait vers nous !

— Oui, il s’est lancé vers Georgette, dit Fairy.

— Ah, comme j’ai eu peur, dit celle-ci, en le voyant se dresser et sortir sa vilaine langue ! J’ai crié ! Tout à coup, un sauvage a surgi, il s’est élancé vers nous et il a tué le serpent avec sa hache !

En racontant ceci Georgette se mit à pleurer.

— Voyons, voyons, puisque le serpent est mort ce n’est plus le temps de verser des larmes !

— Non, mais j’ai eu tellement peur du sauvage !

— Était-il méchant ?

— Je les ai toujours cru tous méchants, mais celui-là, il n’avait pas l’air trop féroce… il m’a parlé en français.

— Oui ? Qu’a-t-il dit ?

Georgette répéta les paroles de Petit-Cerf.

— En effet, dit le capitaine, c’est sans doute un brave Indien puisqu’il a tué le serpent à