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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/14

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le vendeur de paniers

Mariette cessa de pleurer et se posta dans un petit coin tout près de l’entrée.

Ripaul se faufila à l’intérieur sans avoir été vu du gardien et s’approcha du comptoir où on le toisa d’un air douteux… un commis néanmoins, lui demanda ce qu’il désirait :

— Voir la poupée qui ferme les yeux que vous avez dans l’étalage, dit-il bravement.

La poupée fut enlevée de son petit lit de parade et mise devant lui…

À ce moment, le commis, distrait par la question d’une cliente, se retourna un instant. Ripaul saisit le jouet convoité et avant que le commis n’ait eu le temps de s’en apercevoir, il se sauvait avec sa proie et parvenait auprès de Mariette, qui, pâmée de joie, tendait les bras pour recevoir le trésor. Mais une main pesante s’abattit sur l’épaule du gamin :

— Petit voleur ! Je vais appeler la police !

— Non ! Non ! J’suis pas un voleur ! s’écria Ripaul c’était pour une minute seulement… ma… ma p’tite sœur… qui…

Il balbutiait, énervé, furieux, ne trouvant plus ses mots d’explication.