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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/15

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la poupée

— On connaît ça ! Rentre ici, petit misérable ! Tu t’expliqueras à la police ! C’est sans doute toi, aussi, qui as volé des patins et un traîneau, hier soir !

— Non ! Non ! protesta Ripaul.

À ce moment, un jeune homme qui se trouvait auprès du gamin, témoin de la scène près de la porte, et trouvant pathétique cette figure d’infirme, si pleine d’indignation, s’approcha et lui demanda à mi-voix :

— Pourquoi voulais-tu dérober cette poupée, mon garçon ?

— Je ne voulais pas la dérober, répondit Ripaul, c’était seulement pour un instant ; ma p’tite sœur voulait tant l’embrasser… je l’aurais rapportée tout de suite !

— Où est-elle ta petite sœur ?

— Près de la porte… elle pleurait pour l’embrasser puisqu’elle savait qu’elle ne pouvait l’avoir, hein ? C’est pour les enfants riches, ça ! Mais on n’a pas voulu nous laisser entrer… alors… à présent la police va me prendre, Mariette ne pourra retrouver son chemin toute seule… et grand’mère… que va-t-elle devenir ?