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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/161

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MOMENT DE VERTIGE
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Le curé avait parlé avec force et Marthe eut le cœur gros…

— C’est dur, monsieur le curé, ce que vous dites là !

— Non, mon enfant, dit-il, en reprenant sa bonne intonation de douceur, ce n’est pas dur, ce n’est que la vérité… mais, je ne crains pas, je sais que la fille de votre mère, une sainte, que la fille d’Henri Beauvais, un croyant, ne sera jamais parjure à sa foi ! J’en suis tellement sûr, qu’en leur nom et au nom du bon Dieu je vous bénis, ma petite Marthe ! Et comme elle se levait, il traça sur son front le signe de la croix.