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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/177

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MOMENT DE VERTIGE
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celline ; elle marcha un peu pour se remettre… mais son temps limité la commandait ; elle reprit son sang-froid et vint retrouver sa vieille bonne qui l’attendait anxieusement. À l’heure voulue Noël vint la chercher.

Chagrine de la voir partir, la fidèle servante lui tenait la main :

— Vous r’viendrez ben vite ? mam’zelle Marthe, dit-elle avec des larmes dans ses bons yeux.

— Oui, oui, Nini ; ne te fait pas de peine ! Je te promets de revenir bientôt ! J’ai été bien contente de rester chez toi et tu m’as bien gâtée ! Bonjour ! Soigne-toi bien ! dit-elle en l’embrassant.

Puis Noël la conduisit à la gare où ils arrivèrent juste à temps… le train entrait !

Dans le peu de minutes que dura le trajet, Noël eut le temps de lui dire quelques mots graves et affectueux… paroles qu’elle devait se rappeler plus tard en y découvrant un sens qu’elle n’y voyait pas à ce moment :

— Je vous vois énervée et en proie à des pensées qui vous blessent… rappelez-vous, Marthe, dit-il, que je suis là toujours pour vous aider quoi qu’il arrive et quoi que vous fassiez… Je reste l’ami, le protecteur, celui dont le bonheur sera toujours de pouvoir vous être utile !…

Sans répondre elle lui serra la main… puis elle eut juste le temps de monter dans le train… par