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MOMENT DE VERTIGE
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— Je suis donc un monstre ? Je n’ai donc pas de cœur ?

— Marthe vous avez sûrement un cœur, un grand et noble cœur. Vous vous en apercevrez quelque jour… Grâce à Dieu, vous ne l’aviez pas donné à ce pauvre André Laurent, car votre souffrance serait terrible !

— Noël, dit-elle tristement, vous avez fait plus que de me sauver la vie… seulement… que vais-je faire maintenant ? Il faut faire face aux événements !

— Il n’y a pas d’événements graves, sauf votre départ de chez Lafleur. Vous avez quitté Montréal pour venir voir Marcelline à Bellerive… Personne n’en sait ni n’en saura jamais plus que ça ! Nous vous trouverons une autre, une meilleure position, vous verrez !

— Je pense aller demain voir le curé et lui demander conseil, qu’en dites-vous ?

— J’allais vous en parler ; sa grande expérience et son affection pour vous, rendront ses conseils précieux… Et maintenant, je vous ramène petite rescapée… Couchez-vous de bonne heure pour qu’une longue nuit complète votre guérison !

— Je suivrai vos conseils ! Merci encore et bonsoir, Noël… grand ami !…