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MOMENT DE VERTIGE

Marthe, de savoir que vous serez chez les Aumont ce soir ; la jeune fille a l’air très bien !

— Elle est charmante, dit Marthe ; si fine, si distinguée ! Bonsoir, monsieur le curé, je suis sûre que vous avez fait du bien à Jacques ! Noël va me conduire chez madame Aumont, c’est tout près !

Le vieux prêtre regagna sa chambre et Noël ramena la jeune fille jusqu’à la porte de ses nouvelles amies.

— Reposez-vous bien, lui dit-il, vous m’avez l’air brisée !

— Je le suis, franchement ! Mais je vais mieux depuis que vous m’avez rassurée. Pensez-vous que la nuit sera bonne pour Jacques ?

— Un peu agitée, je crois… mais je ne le quitterai pas !

— Reposez-vous un peu, vous aussi !

— Bien sûr ! Il y a un canapé dans sa chambre, j’en profiterai ! À demain !

Elle lui tendit les deux mains qu’il pressa affectueusement.