— Tu sais bien, partie en auto avec papa. Ils doivent être au moment d’arriver.
— Je l’espère, j’ai une faim !
— D’où viens-tu ?
— De la rivière ; j’ai avironné depuis le départ de tes visiteurs.
Marthe entra dans la maison et questionna la bonne. Celle-ci lui apprit la mort subite de la femme du meunier.
— Madame est allée avec monsieur à cause des petits, expliqua-t-elle.
Une heure passa… Jacques et Marthe dînèrent seuls…
— Viens-tu chercher la malle ? dit Jacques à sa sœur. Elle doit être… Il s’arrêta en voyant arriver Noël, l’air pressé énervé, la figure pâle presque défaite…
— Qu’y a-t-il ? s’écrièrent Marthe et son frère presqu’en même temps.
— Je suis venu te chercher, Jacques, dit Noël d’une voix changée, il faut que tu sortes avec moi !
— Tout de suite, dit Jacques, où allons-nous ?
— Ici, tout près… un accident…
— J’y vais aussi ! s’écria Marthe.
— Non, non, Marthe, restez ici, je vous en prie ! au fait, Marcelline est-elle dans la maison ? et sans attendre la réponse il entra et se dirigea vers la cuisine.