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MOMENT DE VERTIGE

— Vous viendrez nous voir, en passant par Montréal, lors de votre départ pour l’Europe ? dit-elle à Noël qui les accompagnait à la gare.

— Sûrement, je vous verrai tous les deux… Mais voici le train… déjà !

— Console un peu notre pauvre Nini, dit Jacques. Au revoir, Noël et merci de tout ce que tu as fait !

— Au revoir, dit Marthe à son tour, je n’oublierai jamais… la voix lui manqua… Noël lui serra la main :

— Au revoir, ma petite Marthe, dit-il, ayez bien soin de vous ! Au revoir, Jacques, bon voyage !

Ils montèrent dans le train qui partit aussitôt. D’une fenêtre du wagon, un petit mouchoir s’agita. Noël, tête nue, salua de la main jusqu’à perte de vue…

Dans la maison abandonnée, à laquelle il lui faudrait bientôt dire adieu, une pauvre femme solitaire pleurait silencieusement…