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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/59

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VII



JOURNAL D’UNE STÉNO.



MARDI, 7 octobre. Depuis huit jours me voilà installée comme sténographe dans le bureau du « Laboratoire Chimique Lafleur ». Je prends en dictée les lettres d’un monsieur Sicotte et je les transcris au clavigraphe. Rien de bien difficile, mais c’est différent de ce que je pensais. On m’a remis samedi matin, mon premier salaire : vingt dollars ! Je me suis sentie riche et indépendante… Est-ce que je ne me tire pas d’affaires tout’seule ? Est-ce que je ne gagne pas ma vie ?… De retour, rue Metcalfe j’ai dû donner douze dollars pour ma pension et deux pour