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je viens de répondre, et qu’elle pût se répandre dans la France. Voici mes raisons :

Les femmes françaises abusent d’une jouissance momentanée ; elles sont trop sultanes dans ces heureux instans. Je crois donc, et je le crois fermement, que le contraste prodigieux qui se trouve entre la soumission des femmes turques, et la hauteur des femmes françaises, s’il était mis au jour, pourrait engager ces dernières à quelques adoucissemens d’humeur. Il serait à souhaiter qu’elles pussent unir la douceur aux charmes de leur société et aux agrémens de leur esprit ; elle redoubleraient le bon-