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Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/56

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de Zeni, ses beaux bras me liaient autour d’elle, ses cuisses potelées, blanches comme le lait le plus pur, serraient les miennes avec une espèce de fureur amoureuse ; ses jambes se croisaient au-dessus de mon corps ; ses cheveux d’un noir d’ébène, tressés sans art, relevaient la blancheur de sa peau, et se trouvaient dans le désordre agréable où la résistance de Zeni les avait mis.

Cependant je m’apperçus qu’elle était évanouie, je craignis à l’instant quelque accident funeste, sa respiration entrecoupée dissipa ma crainte. Une douce atonie s’était emparée d’elle, je desirai, mais en vain, de partager un trépas aussi agréable ; je sentis alors qu’il manquait quelque chose aux délices de cette jouissance. » Sublime Mahomet, m’écriai-je, envoie du

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