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Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/60

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» personne à laquelle tu prends tant d’intérêt : tu te trompes, Fatime, lui répartis-je, toutes les Odalisque du Haram me sont aussi chères que Zeni. Je n’en crois rien, continua-t-elle ; il en est qui ne le cèdent à Zeni, ni en graces, ni en beauté, pour lesquelles cependant tu n’as point autant d’égards ; il est malheureux que le mérite de Zeni te ferme les yeux sur celui des autres ; tu fais tout pour Zeni, la seule Zeni t’occupe sans cesse, et dans tout le sérail tu ne vois que Zeni. Ne semble-t-il point en effet que le prophète ait voulu nous montrer en elle un rare assemblage de toutes les perfections. Crois-moi, Zulphicara, il en est qui la valent, il en est, te dis-je, dont la beauté est aussi parfaite, et le cœur…