Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/80

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» mains tout ce qu’il me faisait des siennes. Lorsque je crus m’appercevoir que le badinage et les agaceries lui faisaient moins de plaisir, je me retirai et fus me laver suivant tes instructions : je rajustai aussi bien que je le pus mes habits et ma coëffure, et je vins m’asseoir sur l’extrémité du sopha ; à peine y fus-je assise, que le monarque de la terre me dit : viens donc soleil de mes pensées, viens délices de mon ame, que je contemple à mon aise les beautés dont toute ta personne est remplie. Je vins auprès de lui, je lui témoignai l’excès de mon bonheur ; la crainte où j’étais de l’avoir blessé, et l’envie que j’avais d’être assez fortunée pour mériter ses faveurs magnifiques ; il me rassura sur mes inquiétudes avec un amour