Page:Maynard - Œuvres poétiques, t. 2, éd. Garrisson, 1887.djvu/48

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Peu à peu le mal s’en alla,
Et son teint se renouvella,
Comme en avril les belles prées
S’esmaillent de diverses fleurs,
Qui peignent de mille couleurs
Les bords des fontaines sacrées.

Son œil armé de maint esclair
Brilla plus luisant et plus clair
Que le soleil après l’orage,
Quand sa reluisante beauté
D’un clair rayon a surmonté
Le noir amas de maint nuage.