longtemps au restaurant du Pont de Chalou, rendez-vous des artistes et des peintres qui en ont illustré les murs de fresques originales, accompagnait une superbe tête de griffon, signée du comte Lepic[1].
Maupassant laissait aussi deux romans inachevés, l'Angélus et Après ! L’auteur aimait beaucoup le premier de ces romans ; il en parlait avec un enthousiasme sincère, il disait à sa mère :
Je marche dans mon livre comme dans ma chambre, c’est mon chef-d’œuvre[2].
Les fragments qu’a publiés la Revue de Paris[3] donnent une idée assez complète de l'ensemble ; certains chapitres, déjà écrits, ne furent pas retrouvés, et Mme Leconte du Nouy, à qui Maupassant les avait communiqués, en fit pour la revue une brève analyse[4].
Enfin, il faudrait joindre à ces œuvres posthumes toute la série des articles que Maupassant écrivit pour les journaux auxquels il collaborait. Plusieurs de ces articles mériteraient d’être réimprimés ; ils sont aujourd’hui tellement oubliés qu’on les peut dire inédits. C’est à eux que nous avons emprunté plus d’une fois la matière de notre étude ; il en est