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FERNAND MAZADE.



Quand aux pages d’antan j’ai rouvert le vieux livre,
Tes doigts se sont posés doucement sur mes doigts.
Alors nous avons lu tous deux à demi-voix :
Et je me sens heureux de t’aimer et de vivre.


Derrière les cyprès, le soleil s’est éteint ;
Mais les ombres du soir ne sont jamais complètes :
Je vois briller ensemble aux clartés des planètes
La rose de ta bouche et celle du jardin.