Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/34

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toute localisation, on emploie le musc ; on le donne de la manière suivante :

P. Eau distillée de mélisse 80 gr.
Musc 10
Extrait de valériane 15
Sirop d’éther aa 29 gr.
— de fleur d’oranger


Rasori, au début, recommande les préparations antimoniales à haute dose (émétique 4 à 16 grains).

Trousseau emploie sur les points où la pression du corps s’exerce, des lotions d’eau-de-vie camphrée ; mais, lorsque l’épiderme a disparu, il emploie le mélange de collodium 39 parties et 1 partie d’huile de ricin.

M. Piorry emploie, pour faire évacuer les fèces, l’huile de ricin ; et s’il y a fièvre intermittente très forte, le sulfate de quinine.

On peut encore employer le vin aluné quand il y a des diarrhées ulcéreuses.

Tels sont à peu près les principaux médicaments qui ont été mis en usage jusqu’à ce jour pour le traitement de la fièvre typhoïde.


CONCLUSIONS.


On peut se convaincre, d’après la description que nous avons donnée des deux maladies, qu’elles ne présentent que des analogies très éloignées entre elles. Les symptômes, les lésions, la nature, les complications, l’altération du sang, ne sont pas les mêmes dans les deux maladies.


C. MAZIÈRES.